Ma cinquième participation au BETT (Londres), la plus grande manifestation mondiale consacrée à l'e-éducation. Quasi un pélerinage car il est possible de parler de ferveur tant la passion des visiteurs et des intervenants est palpable. La crise semble ignorer ce salon, à moins que l'éducation comme réponse à la crise soit justement le ressort de ces trois jours. Certes les anglo-saxons nous précèdent largement, plus de 80% de leurs salles de classes ne sont-elles pas équipées de tableau blanc interractif ? Mais ce qui me surprendra toujours est l'extraordinaire effervescence innovante autour de la pédagogie, imaginez pas moins de 650 exposants dont certains sont des start-up naissantes même si les poids lourds comme les Google, Microsoft et autre Apple drainent une part importante des visiteurs.
Le marché, car oui c'est une industrie, est devenue mature. Il y a longtemps que je milite pour une approche globale et mondiale de ce secteur, très souvent à l'encontre de ce qui se fait en France où le nombrilisme est de mise. Mais comme chaque année, quelques gaulois téméraires se retrouvent sur l'espace organisé par le pôle de compétitivité CAP DIGITAL, en particulier ITOP éditeur d'une solution d'Espace numérique de travail.
La présence de Jean-Michel BLANQUER, directeur général de l'enseignement scolaire (DGESCO) est, j'ose espérer, la marque d'interêt de l'Education nationale auprès de ces sociétés en pensant faire mentir l'adage comme quoi nul n'est prophète en son pays. Mais aussi le signe de l'ancrage de notre école dans un monde où le numérique est maintenant devenu irréversible.
L'excellence de l'enseignement avec les outils du 21ème siècle au service de l'élève, voilà le fondement du BETT. Au service de tous les élèves, une part importante étant consacrée au défi posé par les jeunes handicapés.
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